éditions La Brousse en Folie, 2014, 164 pages.
Premier opus d'une collection en trois volumes, « On refait pas l'histoire » propose un parcours de l'histoire de la Nouvelle-Calédonie selon un modèle original. L'auteur se situe « hors catégorie » de toute hiérarchie universitaire et adopte la « visions des vaincus » c'est-à-dire celle de ceux qui héritent non seulement d'une réalité passée, mais aussi celui d'un passé reconstruit autoritairement et artificiellement par les autorités. La présentation de l'histoire de la Nouvelle-Calédonie est volontairement drôle et ironique. Le sous-titre, « La fabuleuse histoire du Destin Commun », donne le ton. L'auteur jouera de la fable et du cours d'histoire. Le titre, « On refait pas l'histoire », pose la question : pourquoi referait-on l'histoire ? Peux-t-on imaginer Ataï et Nondo ensembles, posant pour la postérité ? Héros tous deux de nos manuels scolaires ? Un ouvrage de « vulgarisation » est un livre destiné au plus grand nombre. Bernard Berger s'est lancé un défi : pourquoi ce travail ne serait-il pas enrichissant ? Par quels moyens raconter, commenter et s'approprier les faits ? L'humour sera ,bien sûr, le sentier de la réponse.