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Le Pays d’Entre-Deux,
éditions La Brousse en Folie, 2014, 164 pages.
L’idéal du « destin commun » est une pensée qui, dans sa forme, vise le futur mais qui prend racine dans le présent. Or notre présent est viscéralement lié à notre Histoire.
Sur notre Caillou, la mémoire collective fait défaut. Elle est riche, certes, mais elle est surtout très élastique. Car elle est communautaire d’une part, et perpétuellement fondatrice, d’autre part.
Aujourd’hui, la notion de « destin commun », louée par les uns, décriée par les autres est tout autant une devise universelle des droits de l’homme qu’une aspiration – presque religieuse - à vivre en paix dans le respect de chacun.
Cette collection, « La Fabuleuse Histoire du Destin Commun », entamée avec un premier ouvrage, « On refait pas l’histoire », s’ouvre maintenant sur un deuxième opus : Le Pays d’Entre-Deux.
Le Pays d’Entre-Deux revisite l’histoire de notre Caillou depuis 1900 jusqu’à 1957.
L’objectif est de tenter de comprendre comment en un demi-siècle les Calédoniens se sont débarrassés des lourdes chaînes du passé pour aboutir à l’élection d’une assemblée représentative et largement majoritaire dont la devise déclamait : « deux couleurs, un seul peuple ».
Deux ans de travail en collaboration avec Guillaume Berger, le fils de Bernard, ont été nécessaires pour arriver à bout de ce projet.
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